Création librement inspirée de “l’affaire de Tarnac” par la  compagnie théâtrale limousine Hors Jeu . Comment raconter aujourd’hui cette affaire, qui après dix ans d’enquête est souvent résumée par les journalistes de « fiasco judiciaire » ?

Que dit-elle de notre époque ? en quoi peut-elle devenir un symbole de notre société moderne ? Si l’affaire a autant marqué les esprits, c’est qu’elle fut médiatique avant tout, avant même que la Justice ait eu le temps de s’en saisir. Et par ce processus, elle est devenue un produit de notre époque parmi d’autres –produit de communication d’une politique d’Etat, produit de journalistes en mal de sensation. Un symbole fort de la société marchande dans laquelle nous vivons. Que peut-on encore espérer vivre ou accomplir, hors de toute zone commerciale ? En retraversant l’affaire de Tarnac, ou l’opération “Taïga” (nom de code adopté à l’été 2008 par la sous-direction anti-terroriste) nous tenterons, dans la mesure du possible, mais par tous moyens, de porter la contradiction à ces propos…

La presse en parle
” Formidable et nécessaire, éminemment drôle, absolument politique ” Mediapart
” Explosif, drolatique et profond” La Charente Libre
” Les cinq acteurs vont endosser à vue les nombreux rôles (…) avec de simples changements de voix et d’accessoires, dans une chorégraphie époustouflante ” L’Humanité
” Avec son humour mordant, ses cascades improbables, cette création ébouriffante parvient à un alliage entre rire et réflexion engagée ” La Croix

Programmation L’Arantelle (comité Fêt’Art) dans le cadre du festival à l’Auberge de la Grand ’Route et avec le soutien de l’OARA.

Texte et mise en scène, Sophie Lewisch. Dramaturgie, Mariette Navarro. Avec : Nadine Bechade, Emmanuel Bodin, Florentin Martinez Charles Pommel, Sophie Lewisch. Scénographie : Sylvain Descazot, Création Son : Samuel Bourdeix, Création Lumière : Vincent Carpentier, Costumes : Noémie Laurioux et Sandra Besnard, Graphisme : Camille Ulrich. Cie. Hors-jeu Licence 2-1115018. Spectacle créé en compagnonnage avec la Cie. du Veilleur et le soutien de : Maison Maria Casarès, OARA, DRAC Nouvelle Aquitaine, Théâtre de Thouars, Mégisserie St-Junien, Théâtre du Cloître, l’Anis Gras – Le Lieu de l’Autre, Fonds d’Insertion Professionnelle de l’Académie de l’Union – ESPTL, le Jeune Théâtre National et le Théâtre du Grand Parquet.